Quelqu’un vous a-t-il dit que vous étiez trop sensible ou trop émotif ? Vous sentez-vous vide lorsque vous passez du temps avec certaines personnes ?
Pouvez-vous dire quand les gens ne vous disent pas toute la vérité ? Ressentez-vous de l’agitation dans la foule ? Lorsque votre ami se sent particulièrement heureux ou malheureux, ressentez-vous les mêmes émotions ? Si vous avez répondu oui à ces questions, vous faites peut-être partie d’un groupe spécial de personnes appelées empathes.
Qui sont les empathes ?
Cependant, le terme empathe peut également être utilisé comme terme spirituel pour décrire une personne dotée de capacités psychiques spéciales pour ressentir les émotions et les énergies des autres. Cet article particulier se concentre sur les aspects psychologiques d’être un empathe.
D’une part, les empathes sont de grands amis. Ce sont d’excellents auditeurs. Ils viennent constamment chez des amis dans les moments difficiles. Ils sont généreux et généreux. Les empathes ont également une intuition et une intelligence émotionnelle élevées.
Cependant, certaines des qualités qui font des empathes de si fantastiques amis peuvent être un lourd fardeau pour les empathes eux-mêmes. Parce que les empathes ressentent littéralement ce que vivent leurs amis, ils peuvent être pris dans des émotions douloureuses comme l’anxiété ou la colère. Les empathes ont tendance à considérer les problèmes des autres comme les leurs. Ils ont souvent du mal à se fixer des limites et à dire non, même lorsqu’on leur en demande trop.
De plus, les empathes se sentent souvent vides après avoir passé du temps avec les gens. Les empathes sont généralement des introvertis et ont besoin d’un certain temps pour récupérer. Une étude de 2011 suggère qu’il existe un lien entre les personnes très empathiques et l’anxiété sociale. Les foules peuvent sembler particulièrement écrasantes pour les empathes, qui sont souvent très sensibles à certains bruits et aux bavardages incessants. Ils se sentent mieux entourés par la nature.
Êtes-vous un empathe ?
Demande toi:
- Vous considérez-vous comme trop émotif ou trop sensible ?
- Si un ami est contrarié, pouvez-vous le sentir ?
- Vous blessez-vous facilement ?
- Êtes-vous émotionnellement épuisé dans une foule ? Avez-vous besoin d’être seul pour remonter le moral ?
- Êtes-vous gêné par le bruit, les odeurs fortes ou les longues conversations ?
- Mangez-vous trop pour faire face au stress émotionnel ?
- Avez-vous peur d’être « capturé » dans une relation intime ?
Si vous répondez oui à 1 à 3 de ces questions, vous êtes au moins un empathe partiel. Une réponse oui supérieure à 3 signifie que vous êtes définitivement un empathe.
Reconnaître que vous êtes un empathe est la première étape pour assumer la responsabilité de vos émotions au lieu de vous y noyer constamment. Une fois que vous commencez à comprendre votre nature empathique, vous pouvez apprendre à mieux prendre soin de vous émotionnellement.
Comment gérer votre empathie
Définir les bordures
Les empathes qui se soucient naturellement des autres ont du mal à dire non. Cela peut entraîner des problèmes lorsque vous devenez trop occupé et que vous vous épuisez émotionnellement.
Contrôlez le temps que vous passez à écouter des personnes stressées et apprenez à dire non. Fixez des limites et des limites claires avec les gens, en les interrompant doucement s’ils deviennent durs. N’oubliez pas que « non » est une phrase complète. La poursuite de la conversation n’est pas implicite.
Pratiquez votre capacité d’analyse
Étant donné que les empathes ont tendance à se laisser emporter par ce qui se passe autour d’eux, ils doivent s’entraîner. Pratiquer la réflexion sur les événements peut vous aider à renouer avec vous-même.
Ignorez votre critique intérieur
La voix intérieure critique est comme un méchant coach qui vit dans nos têtes, attendant chaque occasion de nous critiquer. Les empathes, étant sensibles, sont vulnérables à ces pensées autocritiques. Cependant, il est important de ne pas croire cette autodérision et de ne pas suivre les mauvais conseils du critique intérieur.
Pratiquer l’auto-compassion
S’il est facile pour les empathes de sympathiser avec les autres, ils ont souvent du mal à sympathiser avec eux-mêmes. L’auto-compassion signifie se considérer comme un ami. C’est ce qu’on appelle la pratique parce que vous vous améliorez avec le temps. Il y a trois composantes à la pratique de l’auto-compassion :
- Confessez et reconnaissez votre souffrance.
- Soyez gentil avec vous-même en réponse à votre souffrance.
- N’oubliez pas que l’imperfection fait partie de l’être humain.
Passez du temps dans la nature
La nature a des effets curatifs miraculeux pour tout le monde, mais surtout pour les empathes. Étant donné que les empathes sont très sensibles aux personnes (ainsi qu’au bruit et à l’environnement) qui les entourent, passer du temps dans la nature est le meilleur moyen pour eux de se détendre et de se ressourcer. Que vous viviez dans un endroit où vous pouvez vous promener sur la plage, vous promener dans les bois ou vous asseoir dans un parc, il est important de prendre le temps de récupérer dans un cadre naturel magnifique, surtout lorsque vous vous sentez dépassé ou épuisé émotionnellement.